Combinaison Pilou Pilou est une danse traditionnelle kanak de Nouvelle-Calédonie qui se pratique encore aujourd’hui. C’est une danse ronde qui a une signification particulière pour le peuple kanak. La danse est pratiquée lors de différentes cérémonies et pour les touristes visitant la Nouvelle-Calédonie.

La chanson est souvent chantée lors d’une cérémonie de mariage traditionnelle et peut également être entendue lors d’un service funéraire. C’est une façon amusante et divertissante de passer le temps et d’en apprendre davantage sur la culture des Kanaks.

En classe, on expérimente une version de cette danse qui s’appelle “pilou-pilou”. Chaque pilou raconte l’histoire d’une naissance kanak, d’un mariage, d’une grande bataille ou encore de l’arrivée de missionnaires. C’est une danse vive et joyeuse qui est exécutée par plusieurs personnes à la fois autour d’un poteau ou d’une caisse en bois. Les danseurs sautent sur leurs pieds en tapant du pied sur le sol et tournent en rond.

Certaines versions de la danse ont un point culminant où tous les danseurs crient « Pilou-Pilou ! rapide et à l’unisson. C’est un moment très important de la cérémonie et l’une des principales raisons pour lesquelles cette danse a une signification si particulière pour le peuple kanak.

Bien qu’il s’agisse d’une danse très traditionnelle, elle a été modernisée et transformée par de nombreuses personnes. C’est le cas de Justin Clerice, dont la musique est basée sur la danse originale mais réarrangée dans un style beaucoup plus joyeux.

En 1907, le parisien Bal Tabarin charge Justin Clerice, l’oncle de Victor, d’écrire la musique d’une version blanche de cette danse. La musique est une lente marche oom-pah avec beaucoup de cuivres et une certaine quantité de percussions. La musique est très gaie et gaie mais elle est très éloignée de la danse originale.

Lors de l’Exposition universelle de Paris de 1907, une version blanche du “Pilou-Pilou” est interprétée par le Bal Tabarin et un groupe de musiciens. C’était un événement très populaire et bien connu à cette époque. Les danseurs portaient des vêtements blancs et étaient dirigés par un groupe de musiciens avec des trompettes, une cornemuse et des tambours.

Alors que la musique est une mélodie simple mais très joyeuse, la danse est incroyablement sexy et ringard. Les danseurs se tapent sur la joue, secouent leurs chaussons et crient parfois « Pilou-Pilou ! (fig. 8) C’est un moment très sexy et joyeux de la cérémonie dont jouissent encore aujourd’hui les Kanaks de Nouvelle-Calédonie.

Le peuple kanak aime sa musique et ses danses. Leur culture est riche et diversifiée et ils sont très fiers de leur histoire, de leurs traditions et de leur patrimoine.